Une équipe de scientifiques de l’Institut médical de Nouvelle-Zélande a relevé que le nombre de morts sur l’île, durant la pandémie, était moins important que lors des dernières années.
Lors des quatre premiers mois de l’année, les chiffres sur la mortalité étaient similaires aux années précédentes, a rapporté le magazine britannique de sciences IFL Science. Mais à partir de la fin du mois d’avril, le professeur Nethmi Kearns et son équipe ont constaté une baisse de 11% de la mortalité par rapport aux années précédentes.
Selon le rapport, les mesures misent en place pour enrayer la propagation du coronavirus ont sans doute permis d’empêcher les Néozélandais d’être également contaminés par d’autres maladies saisonnières et par la pneumonie.
Les confinements ont également eu une influence sur les accidents de la route, les causes professionnelles, la pollution et les complications post-chirurgicales.
25 décès du Covid-19 depuis le début de l'épidémie
Le gouvernement de Jacinda Ardern a été salué pour sa gestion de la crise épidémique. Il n'a pas hésité à imposer un confinement strict, à limiter les mouvements de sa population au maximum jusqu'à l'élimination du virus sur son territoire.
Ces mesures n'expliquent pas à elles seules les bons chiffres et les chercheurs souhaitent faire des analyses plus poussées pour appliquer les connaissances acquises. Par exemple, déterminer si la pollution de l’air tue plus qu’on ne le pensait.
La Nouvelle-Zélande a fermé ses frontières en mars et depuis lors, tous les visiteurs, y compris les Australiens, doivent se plier à deux semaines de quarantaine.
Dans cet archipel de cinq millions d'habitants, l'efficacité de la réponse gouvernementale a limité à 25 le nombre de décès dus au Covid-19.