Deux patients ont mal réagi aux premières injections. Les autorités sanitaires ont donc déconseillé, mercredi, d’inoculer le vaccin de Pfizer et BioNTech aux personnes ayant été sujettes à d'«importantes réactions allergiques».
Les deux personnes ayant mal réagi «se remettent bien», a toutefois déclaré Stephen Powis, directeur médical du service national de santé (NHS) pour l’Angleterre. Elles sont sensibles aux allergies au point de garder toujours de l'adrénaline sur elles.
L’agence britannique du médicament (MHRA) a donc communiqué pour recommander de ne pas vacciner «toute personne ayant un historique de réaction allergique importante à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture (comme des réactions anaphylactiques ou ceux à qui il a été conseillé de porter un injecteur d'adrénaline)».
Le Royaume-Uni a été le premier pays à autoriser ce vaccin et a commencé mardi une campagne massive de vaccination, dirigée pour l'instant vers les soignants et les personnes âgées. Quelque 800.000 doses de ce vaccin sur les 40 millions commandées par le gouvernement seront administrées dans un premier temps.
Malgré la célérité à le mettre sur le marché, «nous n'avons pas rogné» sur la sûreté, avait assuré mardi le patron de Pfizer, Albert Bourla, au cours d'une table ronde virtuelle à Genève.
Le Royaume-Uni est le pays européen le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 62.000 morts.