Le quotidien britannique The Daily Mail a mis en ligne sur son site, ce dimanche 18 octobre au soir, une vidéo présentée comme «exclusive» d'une usine basée en Belgique, produisant des milliers de doses d'un vaccin contre le Covid-19.
Et si le remède tant attendu se trouvait de l'autre côté de la frontière française ?
C'est en tout cas une des possibilités mise sur la table, puisque c'est dans la localité de Puurs, en Belgique, que le géant pharmaceutique américain Pfizer, associé à la biotech allemande BioNTech, a choisi pour produire son vaccin contre le Covid-19.
Pfizer manufacture thousands of doses of Covid-19 vaccine https://t.co/ZXjk9qar8h pic.twitter.com/ZZ2zzDsH34
— Aamir Ghazanfar (@AamirGhazanfarS) October 18, 2020
Et à en croire les images de Pfizer, auxquelles le Daily Mail a eu accès, ce sont des milliers de doses qui sont actuellement en cours de fabrication et qui pourraient prochainement être mises sur le marché si les essais s'avèrent être concluants.
The video the world has longed to see... Covid vaccines rolling off the Pfizer production line https://t.co/rkWWeA6qit pic.twitter.com/VTPYs23xpr
— Daily Mail US (@DailyMail) October 18, 2020
«C'est LA vidéo que le monde attendait de voir», titre, enthousiaste, le quotidien britannique pour décrire les chaînes de production qui s'activent.
La partie n'est toutefois pas encore gagnée. Le vaccin de Pfizer, actuellement en phase d'évaluation de phase 3 auprès de 44.000 personnes, doit encore démontrer une efficacité éprouvée.
Les Etats-Unis aux aguets
Quoi qu'il en soit, le géant pharmaceutique américain Pfizer veut aller vite et prévoit de demander une autorisation d’urgence pour son vaccin contre le Covid-19 auprès des autorités américaines lors de la troisième semaine de novembre, a annoncé vendredi son PDG, Albert Bourla, son PDG, dans une lettre ouverte publiée sur son site.
Les Etats-Unis pourraient donc avoir ce vaccin d’ici à la fin de l’année, si les essais cliniques en cours étaient concluants, soit après l’élection présidentielle américaine, alors que Donald Trump, qui brigue un second mandat, avait affirmé qu’un vaccin pourrait être disponible avant le scrutin du 3 novembre.
Les Européens, eux, sont également en lice pour le vaccin de Pfizer puisque, en septembre dernier, l’Union européenne avait commandé 200 millions de doses de vaccin à Pfizer et à BioNTech.