Une recommandation qui ne va pas plaire à tout le monde. Dans un récent rapport sur l'état de l'économie mondiale, le Fonds monétaire international propose aux Etats d'augmenter les impôts des plus riches pour contrer la crise liée au coronavirus.
Cette mesure fait partie d'une liste d'indications données aux pays pour relancer les économies. Selon l'organisation, des législations aussi importantes sont nécessaires au vu de la situation catastrophique qui est expérimentée à travers le globe. La seule zone euro devrait par exemple être en récession de 8,3% sur l'année.
«Les gouvernements pourraient avoir besoin d'envisager une augmentation progressive des taxes sur les plus fortunés», écrit donc le FMI. Une mesure conseillée car les plus pauvres ont été plus impactés que les autres par la crise. Toujours sur la question de l'imposition, l'organisation conseille aux pays de travailler ensemble sur une nouvelle taxation des entreprises «pour répondre aux défis de l'économie digitale».
Concernant les dépenses, elles doivent se concentrer sur la création d'emplois durables, et donc sur des secteurs d'avenir. Le FMI n'est ainsi pas loin de proposer un «green new deal», cher aux partis les plus à gauche des pays occidentaux. «Un investissement vert combiné à une augmentation des prix du carbone auront pour conséquence nécessaire de réduire les émissions avec des effets transitoires raisonnables, mettant l'économie mondiale sur un pas plus solide et plus durable sur le moyen terme», peut-on ainsi lire. Reste à savoir en quelle mesure les différents gouvernements accepteront de mettre en place ces mesures conseillées par les économistes du FMI.