Nikki Belton, une Britannique de 34 ans, a lancé en début d'année «The Naked Cleaning Company», une entreprise de ménage assez particulière dans laquelle nettoyer rime avec nudité. Et dans le contexte sanitaire actuel, coronavirus oblige, le moins que l'on puisse dire c'est que sa petite affaire est loin de connaître la crise.
Avec la pandémie, la demande en personnel de nettoyage a, comme partout ailleurs, en effet explosé au Royaume-Uni. Ce faisant, les entreprises spécialisées rencontrent le plus grand mal à satisfaire une demande toujours plus forte.
Résultat, certains particuliers se sont tournés vers les services de Nikki Belton pour les aider à garder leur intérieur propre.
En faisant appel à «The Naked Cleaning Company», le ou la cliente voit ainsi débarquer à son domicile une employée vêtue par exemple d'un pantalon chic et d'un manteau, qu'elle enlève une fois la porte d'entrée passée pour nettoyer ensuite la maison soit en lingerie, soit topless, voire complètement nue.
Mais, pour faire appel à ce service, encore faut-il en avoir les ressources financières. En moyenne, pour profiter des prestations de «The Naked Cleaning Company», un client doit ainsi débourser parfois jusqu'à 110 euros de l'heure.
vers un développement à l'international ?
Des tarifs décidément très éloignés de ce qui se pratique habituellement dans la profession, de l'ordre de 20 euros de l'heure environ, et que Nikki facturait encore il y a quelques mois quand elle n'était qu'une simple femme de ménage conventionnelle.
Mais cette businesswoman dans l'âme a très vite compris le potentiel d'une telle affaire, sans bien sûr prévoir que l'épidémie de coronavirus lui donnerait au passage un joli coup de pouce.
Nikki Belton tient toutefois à mettre les choses au clair : ses employés et elle ne sont pas «des objets sexuels». Tous sont là pour faire leur travail de ménage et rien d'autre. Cela en appliquant d'ailleurs scrupuleusement les gestes barrières, puisque chacun d'entre eux porte le masque et respecte une distance de 2 mètres avec les tiers. Enfin, pour ceux qui la taxeraient de sexisme, Nikki souligne qu'il n'y a rien de mal à admirer un beau corps et insiste sur le fait que son entreprise emploie également des hommes.
Dans le contexte de l'épidémie, Nikki voit en outre une dimension sociale à son métier. Durant le confinement, certaines de ses employées ont par exemple été le seul lien avec l'extérieur de plusieurs clients. «Ils étaient contents de voir régulièrement quelqu'un d'attentionné pour rompre avec la solitude», résume-t-elle.
Le principe de «The Naked Cleaning Company» porte d'ailleurs à ce point ses fruits, que Nikki pense maintenant sérieusement se développer à l'international. Les personnes qui souhaiteraient d'ailleurs rejoindre son équipe peuvent se rapprocher d'elle. Pour le futur employé, il suffit d'être âgé d'au moins 25 ans et d'avoir une expérience significative dans le domaine du nettoyage.