Et si la mystérieuse affaire des chevaux mutilés français était en train de rebondir en Suède ? La question est en tout cas sérieusement sur la table après que la ville de Jönköping, dans le sud du pays, a, lundi 21 septembre, elle aussi été le théâtre d'un crime perpétré sur un équidé. Un acte, là encore, tout à fait morbide.
La nouvelle a été officialisée ce mercredi 23 septembre par la police locale qui a précisé que le cheval en question avait été retrouvé avec des blessures considérées comme étant d'origine humaine.
Un précédent le 18 août dernier
Un cas pris très au sérieux par les autorités suédoises dans le contexte de la vague de mutilations qui frappe la France, et davantage encore parce qu'un premier événement de ce type s'était déjà déroulé un mois plus tôt, le 18 août dernier, toujours à Jönköping, où un premier animal avait été mutilé, mais avait survécu.
Le cheval tué lundi a été retrouvé inanimé dans un élevage de chevaux et «avait plusieurs blessures vraisemblablement commises par des humains», a déclaré Thoms Agnevik, porte-parole de la police de Jönköping, qui a ajouté qu'une enquête avait été ouverte.
Alors qu'en France au moins 153 enquêtes concernant des mutilations d'équidés sont en cours, selon des chiffres communiqués par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le 7 septembre dernier, les autorités suédoises devraient en toute logique se rapprocher et échanger des informations auprès de leurs homologues français.
Dans l'Hexagone, les enquêteurs ont remarqué que les mutilations sont souvent concentrées sur l'oreille droite. Les blessures y sont en effet plus profondes et précises, ce qui évoque une forme de signature.