Remplacer une bonne nuit de sommeil par des siestes en journée serait mauvais pour le cerveau humain. Une étude publiée parue septembre avance que cela augmenterait le risque d’Alzheimer ou de démence.
« Les personnes qui comptent sur les siestes de chat pendant la journée, pour rattraper leur sommeil ou qui travaillent la nuit, peuvent être à risque et ainsi développer des troubles neurologiques », a affirmé Maiken Nedergaard, l’un des auteurs de l’enquête publiée le 2 septembre dans Nature Communications.
Le sommeil uniquement de jour perturberait le système glymphatique, chargé d’éliminer les déchets qui s’accumulent dans notre cerveau. Ce système se base sur les «rythmes quotidiens dictés par notre horloge biologique».
L’étude a été menée sur des souris. Les chercheurs ont anesthésié les rongeurs nocturnes au moment où elles devaient dormir. Ils ont ainsi constaté que le système glymphatique restait actif durant le sommeil des souris. Or, avec un sommeil perturbé, les protéines toxiques ne sont pas bien éliminées et s’accumulent dans notre cerveau.
D'où la nécessité de ne pas chambouler notre rythme circadien : une sorte d’horloge biologique qui, sur une durée de 24 heures, régule de nombreux aspects de notre physiologie, a précisé Futura-Sciences.