Une figure du mouvement anti-masque canadien, Chris Saccoccia, fils d’un riche promoteur, a décidé d’ouvrir un réseau d’écoles privées dans l’Ontario, dans lesquelles les masques et la distanciation physique seront proscrits.
Tout a commencé lorsque Chris Saccoccia a rejoint un groupe Facebook nommé «Mamans contre la distanciation sociale», dans lequel plus de 4.500 mères sont inscrites, rapporte Vice Canada. C’est à travers ce groupe que le militant anti-masque a cherché à promouvoir son nouveau modèle éducatif.
Son objectif : «sauver les enfants des masques, de la distanciation physique et de l’endoctrinement», affirme-t-il. Il envisage de créer «un réseau entier et abordable d’écoles privées dans l’Ontario au Canada, pour créer une alternative aux directives nocives associées aux écoles publiques», explique le militant anti-masque, qui a créé une cagnotte en ligne pour financer son projet. Les frais d’inscription s’élèveront à 250 dollars par an, et la scolarité à 200 dollars par mois et par enfants. Les cours ne seront cependant pas dispensés par des enseignants qualifiés, mais par des parents d’élèves ou des professeurs sans diplôme.
Un projet qui ne séduit pas le gouvernement canadien. Selon le ministère de l’éducation, le projet de Chris Soccacia «Private-On-Demand Education Inc» ne figure pas encore dans la liste des écoles privées de l’Ontario, malgré les dires du riche anti-masque, selon Vice. Il pourrait aussi être poursuivi en justice si le coronavirus se répand parmi les élèves, créant ainsi un nouveau cluster.
Au Canada, le plan présenté par le Premier Ministre de l’Ontario pour le retour à l’école a été vivement critiqué par les parents. Ils pointent notamment du doigt le fait que le gouvernement ne contraint pas les écoles à accueillir moins d’élèves par classe. Le gouvernement du Québec a quant à lui publié une liste des écoles du pays dans lesquelles au moins un cas de Covid-19 a été enregistré. Pour le moment, 47 établissements sont touchés.