Une femme de 68 ans testée positive au coronavirus le 8 février a été de nouveau depistée positive le 9 août, a annoncé la ville de Jingzhou, dans la province du Hubei, au centre de la Chine. Elle avait guéri il y a quelques mois, précisent les autorités locales.
Selon Reuters, la patiente a été placée en quarantaine et suit un traitement. Tous ses cas contact ont été testés et se sont avérés négatifs.
Les autorités chinoises affirment qu’il n’y a pas de preuve de l’existence d’un risque de contamination de la part de cas ayant connu une rechute.
De nombreuses questions entourent l’immunité développée après une infection par le nouveau coronavirus, notamment la durée de protection qu’elle apporterait au patient ayant développé des anticorps.
Une immunité susceptible de disparaitre en quelques mois
En avril, la Corée du Sud avait recensé plusieurs cas de patients positifs alors qu’ils avaient été considérés comme guéris. Parmi les explications possibles : le fait qu’il s’agisse d’une seule et longue infection ou bien la fiabilité des tests réalisés.
Mais selon une étude du King’s College de Londres en date du 13 juillet, l’immunité est susceptible de disparaître en quelques mois. L’étude souligne que le niveau des anticorps capables de détruire le virus atteint un pic trois semaines après l’apparition des symptômes, avant de rapidement décliner.