Une mauvaise nouvelle sur le front de la lutte contre le réchauffement climatique. Donald Trump a l'intention d'aborger une partie des régulations sur les fuites de méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus nocif que le CO2 pour l'atmosphère de notre planète.
L'administration Trump entend ainsi poursuivre le détricotage des mesures prises par Barack Obama. Ce, alors même que l'industrie gazière et pétrolière américaine, pourtant la première à s'opposer aux règlementations destinées à préserver la planète, ne le demandait pas de manière unanime.
L'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA) a ainsi expliqué que cette proposition vise à «supprimer toute réglementation inutile et redondante pesant sur l'industrie». «Nos réglementations ne doivent pas réprimer l'innvation et le progrès», a estimé l'administrateur Andrew Wheeler.
Selon ce dernier, les industriels n'ont pas besoin de réglementation pour limiter les fuites de méthane, non pas qu'elles se soucieraient particulièrement de l'environnement, mais parce que ces fuites réduisent leur chiffre d'affaires. L'aborgation des réglementations permettrait au secteur des énergies fossiles, selon l'administration Trump, d'économiser 7 à 9 millions de dollars par an.
La décision de l'administration Trump apparaît d'autant plus incompréhensible que de grands groupes comme BP, Exxon Mobil ou encore Royal Dutch Shell ont appelé au maintien des réglementations imposées par Barack Obama.