Le 2 juillet marquait la journée mondiale des ovnis, l'occasion de se replonger sur ces étranges phénomènes aériens qui passionnent. Il y a 73 ans, l’Américain Kenneth Arnold, à bord de son monomoteur, observait neuf objets volants non-identifiés, en forme de soucoupe, arpentant le ciel de Washington. La légende des soucoupes volantes était née.
C’est en plein milieu de l’après-midi que Kenneth Arnold, membre du Search and Rescue Mercy Flyer, a fait sa découverte. Alors qu’il s’envole à la recherche d’un avion disparu six mois plus tôt non loin du mont Rainier, l’aviateur aperçoit neuf appareils blancs à l’avant arrondi et l’arrière triangulaire se déplaçant à une vitesse soutenue.
De retour sur Terre, l’homme s’empresse de raconter son histoire à qui veut bien l’écouter. Ayant peur d’avoir vu des objets dangereux créés par l’ennemi soviétique, il se rend à l’antenne du FBI en Oregon mais le bâtiment est fermé. Il décide alors de narrer son aventure au journal local, l’East Oregon expliquant que les neuf objets volaient d’une manière peu académique, « comme des soucoupes qui ricocheraient sur la surface de l’eau »
Il n’en faut pas plus aux journalistes pour s’emparer de l’affaire et parler dans leur canard de "soucoupes volantes" venues d'une autre planète. Le mythe est né et l’information se répand comme une trainée de poudre. Dans les semaines qui suivent, nombre d’Américains terrifiés affirment avoir observé ces fameuses soucoupes.
Le 4 juillet est marqué par le témoignage d’un fermier américain qui prétend avoir retrouvé des débris de vaisseaux spatiaux dans l’un de ses champs près de Roswell. Une affaire qui restera aujourd’hui encore la plus emblématique de la chasse aux ovnis.
Le 30 décembre, 1947, l’état-major américain lance le « Project Saucer », une étude sur les soucoupes volantes. Un des astronomes qui participent au projet en vient à la conclusion que les explications de Kenneth Arnold, interrogé quelques mois plus tôt, comportent de nombreuses failles et incohérences. Selon lui, ce que l'aviateur a vu pourrait s’apparenter à un mirage.