Les manifestations massives contre les violences policières et le racisme, qui se sont déroulées à New-York (États-Unis) depuis fin mai, n’ont pas entraîné de hausse de cas de coronavirus.
C’est le résultat de tests, publiés par la ville et l’État de New-York. «Il est trop tôt pour dire quel impact sur la santé publique les manifestations des dernières semaines auront sur New-York», a tempéré auprès du New York Post le professeur Summer McGee, doyen de l’école des sciences sanitaires de l’Université de New Haven (Connecticut).
Selon lui, «nous aurons une bien meilleure image des choses dans une semaine ou deux».
D'après le média américain, différents facteurs pourraient expliquer ces résultats. D'abord, le retard de resultats de tests mais aussi le temps d'incubation du Covid-19 incitent les autorités à rester prudents sur ces résultats.
Ensuite, les manifestations se sont déroulées en plein air et de nombreux participants portaient un masque ou d’autres protections contre le virus. «Mais la proximité prolongée des autres est une préoccupation lorsque les individus portent des bandanas et des masques moins efficaces», a précisé le professeur McGee.
Cependant, d’après une étude britannique publiée par Reuters, le port de masques, même faits maison, peuvent considérablement réduire les risques de transmission du virus.
Richard Wire, co-directeur de l'étude réalisée par l'Université de Cambridge, a prôné une «utilisation immédiate et universelle des masques faciaux par la population». Pour le scientifique, le port du masque généralisé et le respect de la disctanciation sociale pourrait permettre une reprise de l'activité économique.