Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.
Le cyclone Amphan fait au moins 80 morts en Inde et au Bangladesh
Des centaines de villages côtiers inondés, des cultures perdues, des arbres arrachés et des infrastructures inutilisables : le passage du cyclone Amphan a laissé jeudi des scènes de «dévastation inouïe» en Inde et au Bangladesh. Au moins 88 morts sont à déplorer.
Le bilan humain de ce cyclone, à ce jour le plus puissant du XXIe siècle dans le golfe du Bengale, reste encore très incertain en raison de l'étendue des désastres et des coupures de télécommunications.
Les Etats-Unis se retirent du traité international «Ciel ouvert», permettant de contrôler l’armement
Donald Trump a annoncé jeudi le retrait américain du traité «Ciel ouvert» (Open Skies en anglais) qui permet aux 34 pays signataires de survoler leurs territoires respectifs pour vérifier leurs mouvements militaires et les mesures de contrôle des armements des uns et des autres.
«La Russie n'a pas respecté le traité», a déclaré le président américain. «Donc tant qu'ils ne le respecteront pas, nous nous retirerons», a-t-il ajouté. Selon le Pentagone, la Russie «viole continuellement et de façon flagrante ses obligations selon le traité Open Skies et l'applique d'une façon qui menace les Etats-Unis, ainsi que nos alliés et partenaires».
Donald Trump a précisé qu’une renégociation est toujours possible. «Je pense que ce qui va se passer, c'est que nous allons nous retirer et ils vont revenir et demander à négocier un accord», a-t-il dit. «Nous avons eu de très bonnes relations récemment avec la Russie».
De son côté, Moscou a dénoncé le «coup porté au fondement de la sécurité européenne mais aussi aux instruments de la sécurité militaire existants et aux intérêts essentiels de sécurité des alliés mêmes des Etats-Unis».
La Hongrie va fermer ses camps de migrants de «zones de transit»
La Hongrie a annoncé ce jeudi qu'elle allait fermer les camps controversés de migrants dans ses «zones de transit», conformément à un récent arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) l'exigeant.
Dans ces camps entourés de barbelés, qualifiés d'inhumains par des défenseurs des droits de l'Homme, la Hongrie détenait des centaines de demandeurs d'asile, hébergés dans des conteneurs. La CJUE avait estimé qu’ils ne pouvaient être détenus sans que leurs demandes soient étudiées de manière individuelle et qu'ils ne pouvaient être retenus plus de quatre semaines. Au total, 280 personnes seront transférées vers des centres d’accueil.
Le gouvernement hongrois n'a pas précisé combien de temps elles y resteraient et ce qu'il adviendrait d'elles, soulignant à nouveau que les demandes d'asile «ne peuvent être soumises qu'aux seules ambassades, hors du pays».
En vertu d'une loi votée en 2018, la Hongrie rejette automatiquement les demandes d'asile déposées par des personnes passées auparavant par un «pays de transit sûr», en l'espèce la Serbie. Or, cette dernière refusant de réadmettre ces personnes sur son territoire, la Hongrie les enfermait alors dans ces camps.