C'est un confinement très particulier que vit Chris Woodhead, un Britannique basé dans le quartier de Walthamstow, au nord-est de Londres. Pour chaque jour confiné, le trentenaire a décidé de réaliser lui-même un nouveau tatouage sur son corps
C'est sur sa page Instagram que Chris Woodhead a annoncé son initiative à ses abonnés au début du confinement, qui a commencé le 23 mars au Royaume-Uni. «Comme certains l'ont compris, je vais me tatouer tous les jours pendant cette période d'isolement et de quarantaine. Je les posterai tous. Certains seront nuls, certains seront bons. Toutes les photos seront horribles. Prenez soin de vous», a écrit l'artiste.
Loin d'être un novice dans l'univers du tatouage - il se fait tatouer régulièrement depuis ses 18 ans - Chris Woodhead a pourtant voulu placer la barre plus haut, un moyen pour lui de faire face à l'isolement.
Avant les mesures de confinement imposées par le gouvernement britannique, il avait environ 1.000 tatouages sur le corps. Il en a réalisé lui-même plus de 40, depuis le début de la quarantaine. «Je commençais à tourner en rond, à manger toute la nourriture dans les placards. Donc l'idée de me tatouer tous les jours, c'était pour me donner une ligne de conduite. Sans structure, on est complètement perdu», explique-t-il.
Désormais entièrement recouvert de tatouages, le trentenaire doit maintenant faire face à un nouveau défi : trouver de la place sur son corps. «Je ressemble à un morceau de fromage bleu. Je n'ai plus beaucoup de place», a-t-il déclaré à la BBC.