C'était attendu, c'est désormais officiel. Le sénateur indépendant Bernie Sanders a annoncé lundi 13 avril apporter son soutien à son ancien rival Joe Biden dans la course à la présidentielle, afin de battre «le président le plus dangereux de l'histoire moderne».
«Aujourd'hui, je demande à tous les Américains, tous les démocrates, indépendants, et de nombreux républicains, de se rassembler dans cette campagne et de défendre votre candidature, que je soutiens», a-t-il indiqué à Joe Biden lors d'une vidéo diffusée en direct sur Twitter.
We must come together to defeat the most dangerous president in modern history. I'm joining @JoeBiden's livestream with a special announcement. https://t.co/AC3zh3ChX3
— Bernie Sanders (@BernieSanders) April 13, 2020
Bernie Sanders, 78 ans, a dit soutenir cette candidature pour «être certain de vaincre quelqu'un qui, je crois -- et je parle seulement pour moi maintenant -- est le président le plus dangereux de l'histoire moderne de ce pays». Après une campagne secouée par les rebondissements, le sénateur du Vermont a abandonné mercredi dernier la course à la Maison Blanche.
Joe Biden, désormais vainqueur assuré de la primaire démocrate, appelle au rassemblement pour battre Donald Trump. L'ancien vice-président de Barack Obama, 77 ans, a publié une photo sur son compte Twitter de lui aux côtés de M. Sanders peu après l'annonce de ce dernier, assortie du mot «Unité.» Le parti démocrate a en effet été particulièrement secoué par une primaire intense, au point qu'une scission était envisagée entre progressistes et modérés. L'objectif des deux hommes sera de recoller les morceaux afin d'avoir toutes les chances pour battre le président sortant en novembre prochain.
Unity. pic.twitter.com/cZxaRCY8jr
— Joe Biden (@JoeBiden) April 13, 2020
Joe Biden doit encore être désigné officiellement candidat par le parti lors d'une convention démocrate, qui a été reportée au 17 août à cause de la pandémie de coronavirus. Après une bataille acharnée, Bernie Sanders avait déjà perdu la primaire démocrate face à Hillary Clinton en 2016. À cette période déjà, il avait largement fait campagne pour la victoire de cette dernière face à Donald Trump, malgré toutes les différences qui les opposaient.