Les avocats de Vanessa Bryant ont utilisé son compte Instagram pour prendre la parole. Selon eux, la veuve de Kobe Bryant est «totalement anéantie» par les allégations selon lesquelles des policiers de Los Angeles ont partagé des photos de la scène de crash d'hélicoptère fatal à son mari, sa fille et sept autres personnes.
Le département du shérif du comté de Los Angeles a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
Vendredi 28 février, le Los Angeles Times avait affirmé que des policiers avaient partagé des images montrant des restes humains, dans les jours qui ont suivi l'accident survenu le 26 janvier sur la colline de Calabasas, au nord-ouest de Los Angeles.
Selon Gary Robb, un des avocats de Vanessa Bryant, cette dernière avait demandé au département du shérif, le jour du drame, que le lieu du crash soit désigné zone de survol interdite afin de la protéger contre des photographes qui tenteraient de tirer profit de l'accident.
«Cela revêtait une importance capitale pour elle, car elle souhaitait protéger la dignité de toutes les victimes et de leurs familles», indique le communiqué publié sur Instagram.
«À ce moment-là, le shérif Alex Villanueva nous a assuré que toutes les mesures seraient mises en place pour protéger la vie privée des familles, et nous croyons qu'il a travaillé dur pour répondre à ces demandes», poursuit Gary Robb.
«Il s'agit d'une violation inqualifiable de la dignité humaine, du respect et du droit à la vie privée des victimes et de leurs familles. Nous exigeons que les responsables de ces actes présumés soient soumis à la sanction la plus sévère possible et que leur identité soit révélée, afin de garantir que les photos ne soient plus diffusées. Nous demandons qu'une enquête interne soit menée», conclut le communiqué.
Selon TMZ, un stagiaire au shérif adjoint, présent sur les lieux après le crash, a pris des photos avec un smartphone. Il aurait ensuite été vu dans un bar en train de montrer les images à un autre client. Le patron de l'établissement aurait alors déposé plainte.