Des milliers de personnes ont signé une pétition pour que le koala soit introduit en Nouvelle-Zélande afin de sauver cette espèce menacée par les feux de forêt, une demande qui a cependant été d'emblée rejetée par Wellington.
Une association appelée Société pour le transfert des koalas avance que ces marsupiaux, qui ont péri en nombre en raison des incendies qui ravagent les forêts australiennes, pourraient trouver un asile en Nouvelle-Zélande, pays qui compte près de 30.000 hectares plantés d'eucalyptus.
Au terme d'une étude, le professeur Chris Dickman, de l'Université de Sydney, a estimé dans un communiqué publié la semaine dernière qu'un milliard d'animaux avaient péri, un chiffre qui inclut les mammifères, les oiseaux et les reptiles, mais pas les insectes ni les invertébrés.
Et l'inquiétude est grande quant à la capacité de survie des animaux toujours vivants du fait de la destruction de leur habitat dans les feux.
7.500 signatures
Lundi midi, la pétition avait recueilli 7.500 signatures, mais un porte-parole de la Première ministre Jacinda Ardern a expliqué sur les ondes d'une chaîne publique néo-zélandaise que l'objectif du gouvernement était d'aider à reprendre le contrôle des feux afin que les koalas «demeurent dans leur habitat naturel».
Simon Eyre, un des responsables scientifiques du Zoo de Wellington, a expliqué qu'il fallait aider les autorités australiennes à gérer la crise.
«De notre point de vue, il faut aider l'Australie et il ne s'agit pas que des koalas, mais aussi des autres espèces menacées par les incendies», a-t-il dit.
Toute introduction d'espèce dans un nouvel habitat peut poser de graves risques de déstabilisation de l'équilibre des espèces le peuplant déjà.
Liés à une sécheresse particulièrement grave en Australie, ces incendies sont de plus aggravés par le réchauffement climatique, alors que les scientifiques prédisent de longue date que la récurrence de ces événements météorologiques extrêmes ne fera que s'aggraver.