Un nom connu de retour au centre de l'actualité. Alors que, selon Marianne, plusieurs fils de l'enquête sur l'évasion de Carlos Ghosn du Japon vers le Liban semblaient mener vers le nom d'Alexandre Benalla, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, reconverti dans la sécurité privée, a démenti être impliqué dans cette opération.
Interrogé par le magazine Marianne, Alexandre Benalla a seulement reconnu avoir bien un lien avec une société de renseignement libanaise dont le nom apparaît dans l'enquête sur la folle fuite de Carlos Ghosn, et bien connaître l'homme d’affaires turc propriétaire de l'un des deux jets privés utilisés par le patron déchu de Renault-Nissan pour quitter le Japon.
Désormais très présent sur les réseaux sociaux, Alexandre Benalla, persona non grata à l'Elysée depuis l'éclatement de l'affaire qui porte son nom en juillet 2018, n'a pas manqué sur Twitter de tacler Valeurs Actuelles. Après l'article de Marianne, le magazine conservateur avait publié un papier sur son site web, dont le titre était «L'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron Alexandre Benalla aurait participé à l'évasion de l'ex-patron de Renault et Nissan Carlos Ghosn», et ce malgré son démenti.
«Ca a l'air d'être de la bonne»
«Je ne sais pas ce que c'est mais ça a l'air d'être de la bonne», a tweeté avec humour Alexandre Benalla en partageant l'article, un commentaire accompagné d'emojis pleurant de rire. L'article de Valeurs Actuelles a depuis été supprimé ou modifié, pour reprendre en titre les dénégations de l'ancien collaborateur du président, qui a finalement renoncé fin décembre à se présenter aux élections municipales à Saint-Denis en mars prochain, après avoir fait part de cette intention dès le mois d'octobre.
Je ne sais pas ce que c'est mais ça à l'air d'être de la bonne ... https://t.co/y0evjmV6Kc
— Alexandre Benalla (@ABenalla_) January 8, 2020
La réalité ne dépassera donc pas cette fois la fiction, alors que le site parodique belge Nordpresse - équivalent du Gorafi en France - avait publié le 1er janvier un article titré «Alexandre Benalla aurait organisé l’exfiltration de Carlos Ghosn».