La plate-forme Airbnb a démenti l'utilisation d'un algorithme spécial destiné à filtrer des locataires malveillants.
Dans un article publié fin décembre, le Evening Standard faisait état d'une IA capable de scanner les réseaux sociaux ou encore des commentaires laissés sur des sites pour déceler les personnalités problématiques afin de les mettre sur la touche.
Des traits de caractère comme l’émotivité, le narcissisme ou encore «la psychopathie», seraient détectables de même que la consommation d’alcool ou de drogue, voire les liens avec la prostitution.
D’après le quotidien britannique, un brevet a été déposé auprès de l'Office européen des brevets (OEB).
Dans un message envoyé aux rédactions, Airbnb a reconnu être propriétaire d'un tel brevet suite à l'acquisition de la start-up Trooly Inc en 2017. Elle assure cependant «ne pas utiliser l'algorithme mentionné dans le brevet».
La protection des hôtes est un sujet pris très au sérieux par le géant américain. Régulièrement dans la presse des faits divers font état de fêtes qui finissent en véritable saccage. Pas plus tard que la semaine dernière, un réveillon a mal tourné en Haute-Savoie quand 300 fêtards ont envahi un site loué sur Airbnb prévu initialement pour 70 personnes.
Cet été au Canada une maison a été dévastée à la suite d’une soirée de remise des diplômes du secondaire un peu trop arrosée. Au final, les dégâts ont été estimés à 55 000 euros.
Sans attendre l’assistance d’un algorithme, on peut rappeler que pour éviter ce genre de déconvenue, il suffit de scruter les commentaires des profils qui font une demande de location et surtout de se méfier de ceux qui n’en n’ont aucun.