Qui sera la tête d'affiche des républicains en 2024 ? Certains se posent déjà la question alors que les Etats-Unis sont en pleine campagne électorale pour 2020. Et un récent sondage montre que les enfants de Donald Trump, Ivanka et Donald Jr. font partie des favoris.
Ainsi, si Mike Pence trône en haut des personnalités favorites chez les républicains interrogés (40%), Donald Jr. se classe deuxième avec 29% des intentions de vote, contre 16% pour Ivanka, selon les chiffres publiés par Survey Monkey et Axios. À noter que le quintuor de tête est également composé de Nikki Haley, ancienne ambassadrice du pays à l'ONU, et de Marco Rubio, qui s'était présenté en 2016 face à Donald Trump.
Comme leur père, ni Ivanka ni Donald Jr n'ont jamais été élu, et ne prévoient pas nécessairement de se présenter à quelque scrutin que ce soit avant 2024. La première est en effet conseillère au bureau oval, alors que le second est vice-président exécutif de la Trump Organization. Beaucoup d'articles se sont d'ailleurs concentrés sur une éventuelle volonté de présidence par Ivanka Trump au fil du mandat de son père. Cependant, cette dernière avait expliqué dans une interview à Fox News en 2016 qu'elle ne comptait pas se présenter à une élection. «J'apprécie la plateforme et le fait de pouvoir changer les choses au plus haut niveau, mais faire campagne n'est pas quelque chose que je veux faire», assure-t-elle alors dans un sourire.
En revanche, si quelqu'un ne s'est pas privé de rêver de ce scénario, c'est bien Donald Trump. Ce dernier avait ainsi publié une vidéo en juin 2019, montrant des affiches de campagne portant le nom Trump de 2024, 2028, 2032, et défilant jusqu'à atteindre la mention 4EVA (For ever, à tout jamais en français, ndlr). Le graphisme, créé sous la forme d'une une du Time, comporte la mention «comment le Trumpisme a survécu à Trump».
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 27, 2019
Et qui mieux que ses enfants, et surtout sa fille (dont il est très proche), pour prendre sa place ? «Si elle voulait se présenter, elle serait très, très dure à battre», a-t-il par exemple expliqué à The Atlantic en avril 2019. Il a par ailleurs plusieurs fois pensé à lui mettre le pied à l'étrier. «Elle aurait été très bien aux Nations Unies par exemple. (...) Si je l'avais nommée, on aurait parlé de népotisme». En attendant, le président va donc se concentrer sur sa propre réélection, et sur le procès d'impeachment qui débute en janvier au Sénat.