Trois personnes ont été tuées, et vingt blessées par un séisme ayant frappé le nord-ouest de l'Iran dans la nuit de jeudi à vendredi, selon un premier bilan officiel, a rapporté la télévision d'Etat iranienne.
L'épicentre de la secousse initiale, d'une magnitude de 5,9, a été localisé à 8 km de profondeur, dans la province de l'Azerbaïdjan-Oriental, à environ 120 kilomètres au sud-est de la ville de Tabriz, selon le centre sismologique de l'Institut de géophysique de l'Université de Téhéran.
Elle a été suivie par cinq répliques d'une magnitude comprise entre 4,0 et 4,8 entre 22h50 et 01h40 GMT (01h20 et 05h10 heure locale) dans la même région de Turkmantchaï, selon les données de ce même institut.
L'épicentre de ces répliques a été localisé à 10 ou 18 km au-dessous de la surface.
La population dans ces zones rurales de montagne est sortie de ses habitations après la première secousse.
Vers 05h30 (02h00 GMT), l'agence iranienne Fars a rapporté que les gens commençaient à rentrer chez eux et que la situation semblait revenir à la normale après la panique initiale.
Les agences iraniennes n'ont pas fait état de dégâts importants.
Situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles, l'Iran est une zone de forte activité sismique.
Le dernier séisme majeur remonte à novembre 2017. Un tremblement de terre de magnitude 7,3 dans la province de Kermanshah (Ouest) avait alors fait 620 morts.
En 2003, un séisme de magnitude 6,6 dans la province de Kerman, dans le sud-est de l'Iran, avait ravagé l'ancienne ville de Bam -dont la célèbre citadelle en pisé- et tué au moins 31.000 personnes.
Le séisme le plus meurtrier de ces 30 dernières années, d'une magnitude 7,4, avait tué 40.000 personnes et laissé un demi-million de sans-abri dans le Nord de l'Iran en 1990.