Greta Zarate, Américaine de 32 ans, a été admise au début de l'année 2019 à l'hôpital pour ce qu'elle pensait être une grosse grippe. Elle souffrait en réalité d'un syndrome du choc toxique.
Cette maladie a été causée par un tampon qu'elle avait utilisé pendant ses règles, explique le Daily Mail qui révèle l'affaire. Mais il aura fallu plusieurs jours pour le découvrir. Après s'être alitée pendant trois jours, Greta Zarate se rend à l'hôpital sur les conseils de son infirmière de soeur. Sa fièvre et sa tension inquiètent les médecins, qui ne comprennent pas ce qui se passe malgré une batterie de tests.
Il faudra l'instinct d'une infirmière qui soupçonne un possible «choc toxique staphylococcique menstruel» (CTSM). Heureusement pour la mère de cinq enfants, cette soignante avait raison. Des bactéries qui s'étaient développées dans le tampon ont infiltré son corps via des micro-coupures dans sa paroi vaginale. La fièvre et sa faiblesse ont été causées par un choc septique, alors que son système immunitaire se battait contre l'infection.
Chanceuse dans son malheur, Greta Zarate a pu rentrer chez elle après quelques jours de soins et d'observation, sans séquelle. Cette maladie peut notamment attaquer des organes comme le foie ou les poumons. Il est également possible de perdre des membres. Lauren Wasser, un top modèle américain, a ainsi été amputée d'une jambe après avoir contracté deux chocs toxiques menstruels consécutifs. En France, la maladie touche une vingtaine de femmes par an.