Le groupe bancaire international britannique HSBC a annoncé lundi la démission de son PDG John Flint à un moment où le groupe est confronté à un environnement mondial «de plus en plus complexe et exigeant».
«Bien que (John Flint) n'assure plus après ce jour ses fonctions quotidiennes, il reste disponible pour assister HSBC dans la transition», a indiqué la banque dans un communiqué.
Cette annonce inattendue est intervenue peu avant la publication, plus tôt que prévu, de résultats indiquant que le groupe, qui a son quartier général à Londres, a réalisé un bénéfice avant impôts en hausse de 15,8% à 12,4 milliards de dollars pour le premier semestre 2019.
Le bénéfice avant impôts ajusté d'une année sur l'autre a également augmenté de 6,8%, à 12,5 milliards de dollars.
HSBC n'a pas donné de raison précise pour expliquer la démission soudaine de M. Flint, après moins de deux ans à ce poste. Mais le groupe a déclaré qu'un changement au sommet était nécessaire, avertissant les investisseurs qu'une période difficile s'annonçait.
«Dans l'environnement mondial de plus en plus complexe et exigeant dans lequel la banque opère, le conseil d'administration estime qu'un changement est nécessaire pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés et pour saisir les très importantes opportunités qui sont devant nous», a déclaré le président du groupe, Mark Tucker.
John Flint, qui à 51 ans a passé trois décennies à HSBC, a déclaré pour sa part: «J'ai estimé comme le conseil d'administration que les bons résultats provisoires d'aujourd'hui indiquent que c'est le bon moment pour un changement, pour moi et pour la banque».
HSBC a précisé qu'il allait rechercher un nouveau dirigeant à la fois en interne et à l'extérieur et que Noel Quinn, chef de la division banque commerciale de HSBC, serait PDG par intérim.