À Birmingham, une mère de famille a été condamnée à une peine de prison à vie pour avoir tué ses deux filles qui «interféraient dans sa vie sexuelle».
Louise Porton, 23 ans, a été reconnue coupable du meurtre de Lexi, 3 ans, et Scarlett, 17 mois, à l’issue d’un procès qui aura duré cinq semaines. «C'étaient de jeunes enfants irréprochables qui étaient manifestement vulnérables et qui auraient dû pouvoir compter sur leur mère pour les protéger et les nourrir. Au lieu de cela, vous leur avez enlevé leurs courtes vies», a regretté la juge. Le tribunal a reconnu le caractère prémédité des deux meurtres commis en 2018.
«D’une manière ou d’une autre, vous avez mis vos filles en danger de mort, et n’avez appelé les secours qu’une fois que vous étiez sûre qu’elles étaient mortes. Je suis convaincue qu’aux moments de leurs décès, vous avec tenté de tuer chacune de vos filles. Pourquoi avez-vous fait cela, vous seule détenez la réponse», a ajouté la juge.
Un signalement aux services sociaux resté sans réponse
Selon Chris Draper, le père des fillettes qui avait effectué un signalement aux services sociaux en vain, ses filles sont mortes «parce que Louise voulait coucher à gauche à droite».
La police du Warwickshire a révélé que lorsque Lexi était hospitalisée, sa mère prenait la pose topless, dans les toilettes de l’hôpital et organisait un rencontre sexuelle tarifée avec un homme rencontré sur Internet. Le lendemain de la mort de son ainée, Louise Porton, qui se décrivait comme «modèle» auprès de ses prétendants masculins, avait accepté 41 sollicitations sur une application de rencontres.
La police du Warwickshire a également révélé les recherches Google douteuses de la mère de famille. Début janvier 2018, Louise Porton aurait recherché «pourquoi mon enfant de 3 ans s’arrête de respirer» et «après combien de temps une personne noyée peut-t-elle être secourue». Lexi a été tuée le 15 janvier 2018 et Scarlett le 1er février de la même année. Effondré, le père de Lexi et Scarlett a déclaré qu'«aucune sanction ne sera suffisante car je ne reverrai plus jamais mes filles ».