Une décision historique pour la défense des animaux. Le parlement canadien a adopté une loi interdisant la captivité et l'élevage de cétacés.
Mais cela ne veut pas pour autant dire que l'on ne verra plus de dauphins ou orques dans des spectacles et parcs d'attractions. En effet, tous les animaux actuellement en captivité le resteront, étant donné que la loi n'est pas rétroactive. De plus, des exceptions existeront, à condition que les autorités le décident, ou dans des cas de blessure des cétacés sauvages.
Malgré tout, le Canada a été salué pour cette décision, qui n'attend plus qu'une approbation royale symbolique pour entrer en vigueur. Outre la captivité, la reproduction forcée des mammifères marins devient également illégale.
Une législation quasi unique
Le pays nord-américain rentre donc dans un cercle très fermé : celui des avant-gardistes dans la captivité et l'élevage de cétacés. Ils ne sont qu'une dizaine de pays à avoir adopté des législations semblables dans le monde. Côté européen, il faut regarder du côté du Luxembourg, de la Norvège, de la Suisse et du Royaume-Uni pour trouver ces lois.
#BREAKING
After a long battle, Bill S-203 has passed in the Canadian Parliament! #Dolphin and #whale captivity will soon be banned in #Canada!
This is truly a historic victory!#captivitykills #op404 #emptythetanks pic.twitter.com/Y7sNlWovsy— Sea Shepherd SSCS (@SeaShepherdSSCS) 10 juin 2019
En France, un arrêté sur la reproduction des dauphins et des orques avait été entrepris en 2018 par Ségolène Royale, alors ministre de l'Environnement. Seulement, huit mois après, sous l'impulsion des parcs d'attractions détenant ces animaux, le Conseil d'État a fait annuler le texte.