Selon une étude britannique, les citoyens européens devraient drastiquement réduire leur temps de travail pour limiter le réchauffement climatique.
Au rythme actuel des émissions carbone, il faudrait en effet que les Britanniques travaillent seulement 9 heures par semaine pour maintenir le pays sous le seuil critique de 2°C de réchauffement climatique, a établi le thinktank britannique Autonomy, cité par le Guardian.
un levier de la lutte contre le réchauffement
Selon les projections de ce dernier - basées sur les chiffres des émissions de gaz à effet de serre - des réductions de temps de travail similaires seraient nécessaires en Suède et en Allemagne.
Cette étude démontre ainsi la nécessité d’inclure la réduction du temps de travail dans la lutte contre le réchauffement climatique, résume Will Stronge, directeur d'Autonomy. «Une semaine de travail plus courte est non seulement viable (grâce aux progrès technologiques) mais également essentielle» pour la planète, souligne-t-il encore.
Le constat est d’autant plus édifiant que l’étude s’est uniquement basée sur les niveaux des émissions carbone. La réduction de temps de travail compte de nombreux autres avantages pour le climat, tels que la réduction des déplacements quotidiens pour aller travailler ou encore la baisse de l’utilisation des ressources.