A New York le 24 octobre dernier, les corps de deux sœurs saoudiennes ont été retrouvés sur une berge de l'Hudson. Les causes de leur décès restent pour l'heure inconnues.
Les officiers ont retrouvé Rotana Farea, 22 ans, et sa sœur Tala, 16 ans, collées l'une contre l'autre à l'aide de ruban adhésif, se faisant face. Toutes deux portaient un legging et un manteau noirs.
Leur séjour dans les eaux du fleuve n'a pas facilité le travail des policiers. D'abord incapables de les identifier, les officiers new-yorkais ont massivement diffusé les portraits-robots des jeunes filles pour mettre des noms sur ces corps.
NEW: @NYPDDetectives releases photos of Tala and Rotana Farea, Saudi natives who were discovered duct taped together in the Hudson River, last week, in hopes of getting information about their whereabouts prior to their discovery. https://t.co/muzPQTL3hq pic.twitter.com/Wh8HSw8iCM
— Myles Miller (@MylesMill) 31 octobre 2018
Un passé trouble
Selon les médias américains, les deux sœurs ont quitté l'Arabie saoudite en 2015, pour s'installer avec leur mère dans la banlieue de Washington DC. Après une fugue de la maison familiale en décembre 2017, elles avaient été placées dans un foyer. La cadette avait à nouveau été portée disparue le 24 août dernier, mais elle avait été retrouvée à New York, où s'était installée sa sœur aînée pour ses études.
Selon la police de New York, la mère des deux jeunes femmes avait reçu un appel d'un responsable de l'ambassade d'Arabie saoudite la veille de la découverte des corps. Il l'avait exhortée de quitter de pays avec sa famille, parce que ses deux filles avaient demandé l'asile politique.
Aucune trace de traumatisme n'a été détecté sur les deux dépouilles. Les enquêteurs n'écartent pas la thèse du pacte suicidaire, estimant qu'elles se sont peut-être jetées du haut du pont George-Washington.