Lundi 3 septembre, la femme d'affaires et militante contre le harcèlement Monica Lewinsky était l'invitée d'une conférence à Jérusalem. Mais elle a subitement quitté la scène après une question au sujet de Bill Clinton.
Suite à un discours sur les avantages et les inconvénients d'Internet, l'ancienne stagiaire de la Maison-Blanche, qui avait entretenu une relation avec Bill Clinton quand ce dernier était président, s'est installée face à la journaliste Yonit Levi pour une interview.
«Est-ce que vous attendez toujours des excuses personnelles de la part de Bill Clinton ?», a demandé la présentatrice de Channel 2, pour entamer cette discussion. «Je suis vraiment désolée, je ne peux pas faire ça», a répondu Monica Lewinky, avant de poser son micro et de quitter la scène sous quelques applaudissements.
.@MonicaLewinsky walking out abruptly on @LeviYonit (chief anchor at @NewsChannelIL ) few seconds into her on stage live Interview after being asked: do you still expect a personal apology from Pres. Clinton. “Sorry, i cant do this”. pic.twitter.com/ZN3BiGViwF
— Tal Schneider טל שניידר تال شنايدر (@talschneider) 3 septembre 2018
«J'avais été induite en erreur»
Peu après cet incident, elle a expliqué son geste dans un communiqué publié sur Twitter. «Il y avait des règles claires concernant ce dont on parlerait, et ce dont on ne parlerait pas», a expliqué Monica Lewinsky. «En fait, cette première question, la journaliste me l'avait posée quand on s'était rencontré précédemment. J'ai dit qu'elle était hors-sujet. Quand elle me l'a posée sur scène, avec un mépris flagrant pour notre accord, il m'a semblé clair que j'avais été induite en erreur».
so here’s what happened... pic.twitter.com/Y7gLs3SDLF
— Monica Lewinsky (@MonicaLewinsky) 3 septembre 2018
«J'ai quitté la scène parce qu'aujourd'hui plus que jamais, il est important pour les femmes de se défendre et d'empêcher les autres de contrôler leurs paroles», a-t-elle ajouté, tout en s'excusant auprès du public de la conférence.
La chaîne Channel 2, pour laquelle travaille la journaliste Yonit Levi, a aussi publié un communiqué, expliquant qu'elle «respectait sa sensibilité et lui souhaitait bonne chance».