A Dubaï, première ville des Emirats arabes unis, un touriste britannique au volant d'une Lamborghini Huracán a probablement battu un record, mardi dernier – mais pas de vitesse.
Roulant au milieu des gratte-ciels qui longent la route Sheikh Zayed, l'une des plus fréquentées du pays, le conducteur, un Britannique de 25 ans, a poussé des pointes jusqu'à 240 km/h. Si bien qu'il a été flashé – et son bolide photographié – par tous les radars automatiques de cette grande artère. Un lot d'infractions qu'il a commises du beau milieu de la nuit jusqu'au petit matin, rapporte la BBC.
Qui va payer l'addition ?
Résultat, le chauffard a ramassé, en l'espace de quatre heures seulement, une série de contraventions pour excès de vitesse, pour un total de 175.000 dirhams, soit plus de 41.000 euros. Une addition record que le conducteur pourrait ne pas payer. Et pour cause, la «Lambo» était une voiture de location et les amendes ont été directement envoyées au loueur, en l'occurence Speed Ali Rent a Car. Qui, évidemment, refuse de payer, mais également de réclamer le véhicule, par peur de devoir payer pour l'automobiliste.
D'autant qu'il y a un hic : selon la législation des Emirats arabes unis, les non-citoyens ne peuvent quitter le pays qu'après avoir réglé toutes leurs amendes... à l'exception des touristes. Si l'agence de location détient toujours le passeport du Britannique, elle craint donc que le «pilote» déclare la perte de ses papiers d'identité pour quitter le territoire sans payer les pots cassés. Et elle sait désormais que l'homme est un rapide. Affaire à suivre.