Les 12 jeunes garçons rescapés de la grotte inondée en Thaïlande auraient réussi à survivre à leur calvaire de quinze jours en pratiquant la méditation.
Leur entraîneur de football, Ekapol Chanthawong, a en effet été élevé pendant près de dix ans dans un monastère bouddhiste, situé à Mae Sai, tout au nord du pays, après avoir perdu ses parents, comme l'explique le site américain Vox.
C'est là que les moines lui ont enseigné la méditation de pleine conscience. Une technique de concentration qui, indiquent les spécialistes, permet à l'esprit de se libérer des pensées négatives pour se concentrer uniquement sur le moment présent, permettant un calme mental et un meilleur contrôle des émotions.
Plusieurs études scientifiques ont d'ailleurs démontré que cette méditation avait des effets positifs pour traiter plusieurs pathologies, notamment la dépression et l'anxiété.
How Buddhist meditation kept the Thai boys calm in the cave where they were trapped for more than two weeks. https://t.co/FJD7Bne6X1
— Vox (@voxdotcom) 10 juillet 2018
Des adolescents impressionnants de sérénité
Cela expliquerait ainsi pourquoi, lorsque les douze apprentis footballeurs, âgés de 11 à 16 ans, ont été découverts dans la grotte, lundi 2 juillet, après neuf jours de captivité, ils étaient impressionnants de calme et de sérénité, malgré le manque de nourriture et d'eau potable.
Et si Ekapol Chanthawong a tenu à s'«excuser» dans une lettre, pour avoir mis leur vie en danger, il reste tout de même considéré comme un héros national dans son pays, et ce tant les témoignages de ses proches le décrivent comme quelqu'un de bon.
Et si les secours ont remarqué qu'il était le plus faible du groupe, c'est justement parce que l'homme n'a pas hésité à sacrifier ses faibles rations de nourriture et d'eau potable pour les donner aux enfants.
Un coach héros national
Pour illustrer sa bienveillance et ses capacités de méditation, un dessin circule en outre beaucoup sur les réseaux sociaux.
On voit le coach méditant paisiblement, enlaçant chaleureusement les petits sangliers - du nom de l'équipe de football - entre ses bras.
Au total, les douze jeunes footballeurs auront passé deux semaines à un kilomètre de profondeur et n'ont pu être évacués que ce mardi 10 juillet après un sauvetage très compliqué et périlleux.
S'ils sont tous sains et saufs et désormais en convalescence dans un hôpital, la mort d'un secouriste, décédé à cause d'un manque d'oxygène, est à déplorer.