Avant de s'envoler pour Singapour pour son sommet très attendu avec Kim Jung-un, le président américain s'est exprimé lors du G7. En voici les points essentiels.
Le retour de la Russie dans un G8
Avant même son arrivée à La Malbaie (Canada) pour le sommet, Donald Trump avait déjà réclamé la réintégration la Russie dans un G8. Une proposition rapidement rejetée par les autres pays participants.
Après s'être à nouveau dit favorable à ce retour, la Russie, par la voix de son chef de la diplomatie, a également exprimé son désaccord. «Au sein du G20, les ultimatums ne marchent pas et vous avez besoin de parvenir à des accords», a-t-il précisé. «Je pense que c'est un format plus prometteur», a-t-il ajouté.
Les relations des etats-Unis avec la corée du nord
Peu avant sa rencontre mardi avec le Nord-coréen Kim Jung-un, le président américain a assuré qu'il s'agissait là d'une «occasion unique» à saisir avec le pays asiatique, «qui ne se représentera jamais».
Il a ajouté que les diplomates nords-coréens travaillaient «très bien» avec les Américains, et qu'il était «vraiment confiant» quant à l'issue de cette rencontre. «Combien de temps faudra-t-il pour voir s'ils sont sérieux ou non ? Je pense peut-être dès la première minute», a déclaré le président Trump.
les «ambitions nucléaires de l'iran
Depuis le retrait de Washington de l'accord de 2015 (qui prévoyait une levée progressive des sanctions en échange de la garantie que Téhéran ne se doterait pas de la bombe atomique), la perspective d'un nouvel accord signé par les Etats-Unis et les pays européens semblait s'éloigner.
Mais pendant ce sommet, Donald Trump a affirmé que, selon lui, le G7 pourrait bien s'engager à «contrôler les ambitions nucléaires de l'Iran».
Une zone de libre-echange du g7
Peu avant son départ de La Malbaie, Donald Trump a déclaré avoir proposé de créer une zone de libre-échange dans le cadre du G7. «Aucune taxe, aucune barrière : c'est ainsi que ça doit être. Et aucune subvention», a-t-il assuré, lors d'une conférence de presse.
Il s'est également félicité des échanges «extrêmement productifs» qu'il avait eu avec ses homologues, particulièrement ceux concernant le commerce international.
Cette déclaration intervient une semaine après une autre déclaration du président américain, qui avait annoncé l'introduction de nouveaux tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium importés, entre autres, des pays de l'Union européenne et du Canada.