Un Américain est décédé à St Petersbourg (Floride), suite à l'explosion de sa cigarette électronique. Deux éclats se sont logés dans son crâne, d'après l'autopsie.
Selon le journal local Tampa Bay Times, les fragments de la cigarette à l'origine du drame, étaient de la marque Smok-E Mountain, dont le fabriquant est basé aux Philippines. Et comme l'explique le rapport d'autopsie de la médecine légale, cité par nos confrères, l'appareil était de type «mod», autrement dit modifié et dépourvu de certaines fonctions de sécurité.
«Un "mod mécanique" n'est pas réglementé et fonctionne simplement en amenant la puissance de la batterie vers l'inhalateur», prévient Gregory Conley, président de l'Association américaine du vapotage, cité par l'AFP.
C'est le 5 mai dernier que la victime, âgée de 38 ans, a été retrouvée morte à son domicile, après que les pompiers se sont rendus dans sa chambre en feu, suite à l'explosion de la-dite cigarette. L'homme présentait des brûlures sur 80% de son corps, selon le rapport, qui conclut à une mort par «projectile à la tête».
195 précédents
Entre 2009 et 2016, pas moins de 195 incendies et explosions en lien avec des cigarettes électroniques ont été répertoriés aux Etats-Unis, mais sans faire de morts, indique l'agence fédérale des situations d'urgence Fema, interrogée par l'AFP.
La FDA, l'agence chargée de la sécurité alimentaire, met en garde les usagers : les cigarettes électroniques peuvent exploser et provoquer des blessures graves. Aussi, «les causes de tels incidents ne sont pas connues» bien que «certains éléments suggèrent qu'ils sont en lien avec les batteries» au lithium.