Ahmed Abou Hussein, un journaliste palestinien blessé par des soldats israéliens lors des manifestations de la bande de Gaza le 13 avril, est décédé.
C'est ce qu'ont indiqué sa famille et les autorités locales mercredi. Agé de 25 ans, le jeune homme est le second journaliste à succomber sous les tirs de l'armée de Benyamin Netanyahou depuis le début de la mobilisation gazouie appelée «la marche du retour».
L'hôpital israélien dans lequel il avait été transféré a confirmé l'information. La famille a été informée de sa mort par les services palestiniens coordonnant les affaires civiles et humanitaires avec les autorités israéliennes, et prépare le retour de sa dépouille pour ses funérailles, a dit son frère Diaa à l'AFP.
Bilan alourdi à 41 morts
Ahmed Abou Hussein travaillait pour la station palestinienne Radio Shaab et comme photographe pour un autre organe de presse. Il est le 41e Palestinien tué par des tirs israéliens depuis le 30 mars.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza, territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, se rassemblent depuis cette date près de la frontière pour revendiquer le droit des Palestiniens de retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948. Le mouvement, prévu pour durer jusqu'à mi-mai, s'oppose également au blocus imposé à Gaza pour contenir le mouvement islamiste Hamas.
L'armée israélienne dit ne tirer que si c'est nécessaire, selon de strictes règles d'engagement et pour protéger la barrière de sécurité, les soldats et la population israélienne.