Stephen Hawking, célèbre astrophysicien britannique, est décédé ce mercredi 14 mars à l'âge de 76 ans, à son domicile de Cambridge.
Stephen Hawking a consacré toute sa vie à décrypter les secrets de l'univers et à populariser l'astrophysique.
Ce, en dépit des prédictions des médecins qui ne lui donnaient que quelques années à vivre lorsqu'il apprenait, peu après ses 21 ans, qu'il souffrait de la maladie de Charcot, une maladie dégénérative paralysante. Stephen Hawking avait été progressivement privé de mobilité et confiné à un fauteuil roulant, presque complètement paralysé et incapable de parler sauf à travers son synthétiseur vocal.
Si son corps est terrassé par la maladie, son esprit brillant reste lui intact. Dans les années 1970, il développe sa propre théorie, baptisée le «rayonnement Hawking», qui suppose que les trous noirs émettent un rayonnement.
S'il ne remporte pas de prix Nobel, il devient à 32 ans, le plus jeune membre de la Royal Society, la plus prestigieuse institution scientifique britannique. En 1980, il obtient la chaire de professeur de mathématiques à l'université de Cambridge.
Une star mondiale
Tandis qu'il poursuit ses recherches, il publie en 1988 «Une brève histoire du temps», ouvrage qui explique au grand public les grands principes de la cosmologie. Depuis sa parution, le livre s'est écoulé à plus de neuf millions d'exemplaires. Un record pour un ouvrage scientifique.
Preuve de sa renommée mondiale, Stephen Hawking joue son propre rôle dans plusieurs séries, «Star Trek» ou encore «The Big Bang Theory», et «chante» même avec U2 ou encore les Pink Floyd.
«C'était un grand scientifique et un homme extraordinaire dont le travail vivra encore de nombreuses années», ont souligné avec justesse ses trois enfants, Lucy, Robert et Tim.