Au Soudan du Sud, des enfants auraient été contraints de regarder leur mère subir un viol avant d'être assassinée, révèle l'ONU.
Selon un rapport des enquêteurs des Nations unies sur les droits de l'Homme, 41 fonctionnaires pourraient être individuellement responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, relaye l'AFP.
On y apprend que des civils ont été torturés et massacrés, et que des villages ont été détruits à l'échelle industrielle.
Des femmes (parfois âgées de plus de 80 ans) auraient été mutilées, violées de manière collective puis tuées devant leurs enfants, poussés à regarder et à prendre part à l'agression.
Le conflit entre les factions gouvernementales se poursuit au Soudan du Sud malgré un accord de paix signé en 2015. Les enquêteurs de l'ONU recueillent des preuves pour les procès de crimes de guerre à venir, et le rapport sera présenté au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève. Sur les 41 hauts responsables identifiés comme potentiellement responsables d'atrocités, cinq sont des colonels.