Les organisateurs des Jeux Olympiques d’hiver à Pyeongchang ont admit avoir subi une cyberattaque lors de la cérémonie d’ouverture lors de la nuit du 3 au 4 février 2018, a rapporté The Guardian.
«Il y a eu une cyberattaque et le serveur a été mis à jour hier pendant la journée, nous avons trouvé la cause du problème» a expliqué Sung Baik-you, l’un des porte-parole des JO d’hiver 2018 lors d’une conférence de presse, le 11 février.
Durant douze heures, les internautes n’avaient pas accès au site web de Pyeongchang 2018 ni à la billetterie des événements. Au même moment, la salle de presse n’avait plus de wifi, d’Internet et d’écran de télévision fonctionnel.
Un logiciel malveillant mais sans danger
Surnommé «Olympic destroyer», le programme informatique a été identifié par deux chercheurs spécialisés en cybersécurité de la société Talos. L’objectif du logiciel n’était pas de pirater le système informatique de l’organisation. Il devait uniquement perturber le spectacle d’ouverture des JO d’hiver, ce qui n’a pas été le cas.
Sung Baik-you a assuré que «la [cyberattaque] n’a eu aucun impact sur la sécurité des athlètes et des spectateurs ».
Les organisateurs ont décidé de ne pas communiquer à propos de la source de l’attaque. Reuters a révélé ses soupçons portés sur la Russie qui a été exclut des JO à cause du dopage de ses athlètes, et la Corée du Nord qui entretient une relation tendue avec son voisin du Sud.
Avant le début des JO de Pyeongchang, la Russie avait déclaré que toutes les éventuelles rumeurs de cyberattaques contre les jeux par des Russes seraient des allégations mensongères et infondées. Actuellement impliqué dans le scandale des cyberattaques durant la présidentielle américaine, la Russie a préféré anticiper les accusations.