Deux Indonésiens, âgés de 32 et 41 ans, sont accusés d'avoir tué et décapité un orang-outan, espèce en «danger critique».
Les deux hommes, employés dans une plantation de caoutchouc sur l'île de Bornéo, que se partagent l'Indonésie, la Malaisie et Brunei, risquent jusqu'à cinq ans de prison, précise le Daily Mail.
Ils ont reconnu avoir abattu l'animal, dont le cadavre avait été retrouvé le mois dernier par un villageois. Son pelage avait été brûlé sur l'ensemble du corps, et au moins dix-sept blessures par balles ont été relevées.
Des images de sa dépouille, flottant près de la rive, avaient inondé les réseaux sociaux, provoquant l'indignation des internautes et des associations de protections animales.
RT @tdgch: Un #orangoutan criblé de 17 balles et décapité https://t.co/jjo27hZfal #Bornéo
— WWF Suisse (@WWF_Suisse) 2 février 2018
Une espèce en voie d'extinction
Les orangs-outans de Bornéo, plus grands singes d'Asie aux côtés des orangs-outans de Sumatra, sont classés espèce en «danger critique» et proche de l'extinction, par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Selon le chef de la police, qui a répondu aux questions de l'AFP, les deux suspects ont dit avoir tué l'orang-outan, car ils avaient pris peur en voyant une bête de cette taille les approcher. Pourtant, malgré leurs bras très puissants, ces animaux ne sont pas réputés pour s'en prendre aux êtres-humains, excepté lorsque leur habitat est menacé.