L’avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a reconnu dans un communiqué publié par le New York Times le 13 février, avoir versé 130.000 dollars (100.000 euros) à l’actrice porno Stormy Daniels.
Cette transaction financière, qui a eu lieu en octobre 2016, soit un mois avant l’élection présidentielle américaine, avait été révélée en janvier par le Wall Street Journal. Ce dernier avait ajouté que cette somme avait été versée à l’actrice en échange de son silence.
Un paiement légal selon l'avocat
Michael Cohen n’a pas donné la raison de ce paiement, qui est selon lui, légal. Il a également affirmé ne pas avoir été remboursé par la campagne de Donald Trump.
«Ni l'organisation Trump, ni la campagne de Trump n’étaient partis à la transaction avec Madame Clifford, et ni l’une ni l'autre ne m'ont remboursé ce versement, directement ou indirectement», a déclaré l’avocat, cité par le New York Times.
«Le paiement à Madame Clifford était légal et n'était pas une contribution à la campagne ou une dépense de campagne de quiconque», a-t-il ajouté.
Selon le magazine américain «In Touch», l’actrice Stormy Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford) aurait affirmé avoir eu une relation avec l'homme d'affaire et futur président des Etats-Unis trois mois à peine après que Melania, son épouse, ait donné naissance à leur fils. «Le sexe était complètement banal. Rien de fou, une seule position. C'était ce à quoi s'attendre avec un homme de son âge», avait-elle détaillé.
Tous les deux se seraient rencontrés lors d'un tournoi de golf en juillet 2006, à Lake Tahoe, à cheval entre le Nevada et la Californie.
«Ces histoire ne sont pas vraies»
Face à ces accusations, la Maison Blanche, dans un communiqué en janvier, avait démenti catégoriquement. «Il s'agit de vieilles infos recyclées, qui ont été publiées et démenties avec véhémence avant l'élection», avait affirmé l'un des responsables presse.
Une version également démentie par la pornstar en 2008 dans le New-York Times. «Les rumeurs disant que j'ai reçu l'argent de Donald Trump sont complètement fausses. Si j'avais une relation avec Donald Trump, croyez-moi, vous ne seriez pas en train de le lire dans les journaux, vous le liriez dans mon livre. Mais le fait est que ces histoires ne sont pas vraies», avait-elle expliqué.
Pourtant, le magazine avait avancé en janvier que Stephanie Clifford avait tenté «de vendre» son histoire auprès des médias au moment de la campagne présidentielle de Trump. Et c'est à ce moment que l'avocat de Trump aurait acheté son silence, comme l'a affirmé le Wall Street Journal.