Après avoir affiché, sur la scène des Golden Globes, un pin’s de soutien à la campagne contre le harcèlement sexuel initiée par plusieurs actrices, James Franco a été accusé d’hypocrisie.
L’actrice Violet Paley a notamment écrit sur Twitter : «Te souviens-tu de la fois où tu as appuyé ma tête vers ton pénis à découvert et de cette autre fois où tu as proposé à mon amie de venir à ton hôtel alors qu'elle avait 17 ans ? Après que tu aies déjà été pris à faire la même chose à une autre fille de 17 ans ?».
Cute #TIMESUP pin James Franco. Remember the time you pushed my head down in a car towards your exposed penis & that other time you told my friend to come to your hotel when she was 17? After you had already been caught doing that to a different 17 year old?
— Violet Paley (@VioletPaley) 8 janvier 2018
La jeune femme a affirmé avoir reçu un coup de fil de James Franco «il y a quelques semaines», qu'elle décrit comme «des excuses tardives, contrariées et bien commodes». L'acteur s'excusait pour son comportement avec elle mais aussi «quelques autres filles». «D'autres ont vécu la même chose avec lui, et pire encore», a-t-elle lancé dans un autre message.
Sarah Tither-Kaplan, toujours sur Twitter, a quant à elle demandé : «Te souviens-tu comment, il y a quelques semaines, tu m'as expliqué que les scènes de nu intégral que tu m'as fait faire dans deux de tes films pour 100 dollars la journée ne relevaient pas de l'exploitation parce que j'avais signé un contrat ?».
Hey James Franco, nice #timesup pin at the #GoldenGlobes , remember a few weeks ago when you told me the full nudity you had me do in two of your movies for $100/day wasn't exploitative because I signed a contract to do it? Times up on that!
— Sarah Tither-Kaplan (@sarahtk) 8 janvier 2018
Enfin, une troisième actrice, Ally Sheedy, a publié elle aussi des messages (effacés depuis) sur Twitter, dans lesquels elle écrivait notamment : «James Franco vient de gagner. S'il vous plaît, ne me demandez jamais pourquoi j'ai quitté cette industrie».
James Franco dément
Dans une interview, mardi, sur le plateau du talk-show américain «Late Show with Stephen Colbert», James Franco a commencé par affirmer qu'il ne savait pas ce qu'il avait pu faire de mal à Ally Sheedy. «Nous n'avons passé que des bons moments. Je la respecte. Je n'ai aucune idée de pourquoi elle était mécontente. Je ne peux pas parler pour elle». Au sujet des autres accusations dont il fait l'objet, l'acteur a assuré que les faits décrits n'étaient «pas exacts».
«Dans la vie, je suis fier d'assumer les choses que j'ai faites. J'ai besoin de le faire pour me sentir bien. Quand je sais qu'il y a quelque chose qui cloche et qui a besoin d'être changé, je mets un point d'honneur à le faire. Les choses que j'ai vues sur Twitter ne sont pas exactes mais je soutiens les personnes qui dénoncent et qui peuvent parler parce qu'elles n'ont pas pu parler pendant si longtemps. Je ne veux pas les faire taire», a-t-il encore déclaré.