Un jeune Palestinien de 20 ans est décédé samedi dans la bande de Gaza après avoir été blessé la veille lors de heurts avec les forces israéliennes, a indiqué un responsable palestinien.
Selon le porte-parole du services des secours dans l'enclave palestinienne, Achraf al-Qoudra, le jeune homme avait été grièvement blessé par des tirs israéliens à balles réelles vendredi à la frontière avec Israël, délimitée par une barrière de sécurité.
Il a été enterré samedi après-midi.
Sa mort porte à treize le nombre de Palestiniens tués depuis l'annonce le 6 décembre par le président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Onze ont été tués dans des heurts et deux par une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Cette décision a provoquant la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde, notamment à l'ONU.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Les affrontements de vendredi entre Palestiniens et forces israéliennes ont fait une cinquantaine de blessés à Gaza selon les autorités du Hamas au pouvoir dans l'enclave, et une quinzaine en Cisjordanie occupée selon le ministère palestinien de la Santé.
Vendredi également, trois roquettes ont été tirées de la bande de Gaza. Deux ont été interceptées par le système de défense aérienne israélien et la troisième est tombée sans faire de victime du côté israélien de la frontière.
En réponse, Israël a bombardé deux positions du Hamas, sans faire de victime. L'Etat hébreu tient le mouvement islamiste responsable des tirs de roquette provenant de l'enclave palestinienne.
Samedi en fin de journée l'armée israélienne a mené un second raid, avec des chasseurs «visant un poste d'observation appartenant à l'organisation terroriste Hamas dans le sud de la bande de Gaza», selon un communiqué. Il n'était fait mention d'aucune victime dans l'immédiat.
Selon l'armée, l'attaque de vendredi sur Israël a prouvé que l'«Iran, à travers des organisations terroristes radicales, s'efforce de détériorer la situation», menaçant des vies à Gaza et risquant de provoquer une «aggravation».