Les Etats-Unis ont officiellement accusé lundi la Corée du Nord d'être à l'origine de la cyberattaque mondiale «Wannacry», qui avait affecté quelque 300.000 ordinateurs dans 150 pays.
La Corée du Nord est soupçonnée d'être à l'origine de ce virus informatique et des rançons exigées afin de pouvoir en recouvrer l'usage. «Cette vaste attaque a coûté des milliards et la Corée du Nord en est directement responsable», a écrit le conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, Tom Bossert, dans le Wall Street Journal.
Des preuves
Il doit fournir de plus amples détails mardi matin lors d'un point presse. «Nous ne portons pas ces accusations à la légère. Elles reposent sur des preuves», affirme-t-il.
En octobre, le gouvernement britannique avait accusé la Corée du Nord d'être à l'origine de cette cyberattaque, qui avait notamment mis à mal le service public de santé britannique (NHS).
Le 12 mai, une attaque informatique lancée via le logiciel malveillant surnommé «Wannacry» avait affecté des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde, paralysant outre les services de santé britanniques, des usines du constructeur automobile français Renault, la compagnie téléphonique espagnole Telefonica ainsi que la compagnie américaine de distribution des colis FedEx. Ses auteurs réclamaient une rançon pour débloquer les appareils.
«Depuis plus d'une décennie, la Corée du Nord agit mal, de manière quasi incontrôlée, et ce comportement malveillant devient de plus en plus flagrant. WannaCry a été irresponsable», a souligné le conseiller à la sécurité.