Les employés de l’ambassade américaine à La Havane, victimes d’«attaques acoustiques» fin 2016, auraient subi des dommages cérébraux, selon des conclusions médicales.
Des maux d’un genre particulier ont été détectés sur les patients, qui ont également souffert de migraines, de nausées mais aussi de lésions cérébrales traumatiques, selon l’Associated Press. Des pertes d’audition ont également été détectées.
En septembre dernier, plusieurs diplomates qui travaillaient à l’ambassade des Etats-Unis à Cuba ont été victimes de malaises et de troubles qui ont nécessités des soins médicaux. A la suite de cet événement, les Etats-Unis avaient décidé de rappeler plus de la moitié du personnel.
De son côté, La Havane avait formellement démenti toute implication et lancé une enquête.
Si les enquêteurs ont conclu qu’il s’agissait d’«attaques acoustiques», les autorités américaines évitent ce terme.
Les tests médicaux ont, en effet, révélé que certains des employés de l’ambassade américaine avait développé des changements dans la substance blanche de leur cerveau (partie qui sert à relier les aires de la substance grise, qui contient les neurones), a rapporté l’AP. Mais les tests ne corrèlent pas avec l’avis d’une ingénieure en biomédecine de la Columbia University, citée par AP, qui explique que «des vagues acoustiques n’ont jamais altéré la substance blanche du cerveau».