Selon les enquêteurs, le demi-frère de Kim Jong-Un, assassiné le 13 février 2017, transportait un antidote contre le poison qui l’a tué.
Selon K.Sharmilah, une toxicologue interrogée lors du procès qui se déroule en ce moment en Malaisie, Kim Jong-Nam avait sur lui 12 comprimés d’Atropine dans son sac à dos, un antispasmodique pouvant être utilisé pour bloquer l’effet d’agents neurotoxiques, dont le VX, une version hautement mortelle du gaz sarin, considéré comme une arme de destruction massive, utilisé pour tuer l’homme.
Mais la raison pour laquelle Kim Jong-Nam avait sur lui cette substance n’a «jamais été établie», selon l’avocat des accusées. Il n’a visiblement pas eu le temps de prendre l’antidote.
Des images de caméras de surveillance de l’aéroport ont montré les deux jeunes femmes, Siti Aisyah et Thi Huong, s’approchant de Kim Jong-Nam par derrière, avant de lui asperger un produit liquide sur le visage.
Les deux femmes risquent la peine de mort. Dès le début de l’affaire, la Corée du Sud a accusé la Corée du Nord d’avoir orchestré l’assassinat, ce que Pyongyang a toujours démenti. Le demi-frère de Kim Jong-Un était très critique vis-à-vis du régime nord-coréen et vivait en exil.