Inhumé avant l'heure ? Au Pérou, une famille a bien cru que le fils défunt revenait à la vie après que son corps a été pris de soubresauts.
Souffrant d'une grave infection buccale, Watson Franklin Mandujano Doroteo est décédé sur la table d'opération au Pérou, le 21 octobre dernier. Lors de son enterrement, alors que la famille endeuillée était venue se recueillir près du cercueil ouvert, la cage thoracique du défunt s'est brusquement soulevée, faisant croire à un résurrection spontanée. Une scène a priori surréaliste, rapportée par le site argentin Los Andes.
La faute aux médicaments ?
Sous le choc, mais dans l'espoir d'une erreur de diagnostic, les parents du jeune homme de 24 ans ont appelé un médecin qui, à son tour, a détecté des signes de vie. Le corps du Péruvien a alors été emmené à l'hôpital pour vérifier son état cérébral. Qui s'est avéré à plat : Watson Franklin Mandujano Doroteo était bel et bien décédé six jours auparavant.
Mais alors pourquoi un tel sursaut d'entre les morts ? Les proches du défunt ont avancé une hypothèse : les médicaments et produits injectés lors de son opération chirurgicale pourraient avoir généré des spasmes musculaires post-mortem au niveau de l'abdomen.
S'il n'existe que de rares cas de mouvements corporels enregistrés après la mort, plusieurs individus ont déjà été diagnostiqués, à tort, comme étant décédés, comme le rappelle BFM TV.
Une situation qui rappelle la scène du film Joyeuses funérailles (Frank Oz, 2007), où l'amant du défunt, assommé puis enfermé dans le cercueil, se réveille en panique et sort de la bière pendant l'oraison funèbre, provoquant quelques syncopes parmi les invités.