Depuis le début de l'année, le nord-ouest de l'Afrique, les Canaries et le sud-ouest de l'Europe sont frappés par des températures élevées, supérieures de deux degrés en moyenne. Cette situation a pu favoriser la formation de l'ouragan Ophelia.
Les cyclones ainsi que les ouragans se nourrissent de la chaleur de la mer et se forment notamment dans une eau supérieure à vingt-six degrés. Cette chaleur produit toute l'énergie de l'ouragan qui, par la suite, provoque les tourbillons.
L'ouragan Ophelia, qui a fait trois morts en Irlande lundi, est la tempête la plus violente dans ce secteur géographique. «Statistiquement, puisque nous sommes à la fin d'une saison cyclonique importante sur l'Atlantique nord, et qu'on regarde dans le passé, on remarque que le nombre d'ouragans majeurs s'accroient», explique Guillaume Séchet, fondateur de méteo-Villes.Com.
Pour le météorologiste, le réchauffement climatique y serait pour quelque chose, en matière d'intensité. Le réchauffement climatique s'est accéléré à la fin des années 1980 et les tempêtes majeures également. Alors dans les années à venir «les tempêtes ne seront peut-être pas plus fréquentes mais plus puissantes», estime Guillaume Séchet.