Au lendemain de la déclaration d'indépendance des séparatistes catalans, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a posé un ultimatum au président séparatiste catalan, Carles Puigdemont.
Il lui a ainsi donné cinq jours pour clarifier sa position. Si Carles Puigdemont confirme la déclaration d'indépendance, Madrid lui donnera jusqu'au 19 octobre pour faire machine arrière, avant de recourir à l'article 155 permettant au gouvernement espagnol de suspendre l'autonomie de la Catalogne.
Quelques heures auparavant, Mariano Rajoy avait rejetté les offres de médiation pour résoudre la crise. «Il n'y a pas de médiation possible entre la loi démocratique et la désobéissance, l'illégalité», avait-t-il souligné devant le crongrès des députés. Le chef du gouvernement avait également accusé les indépendantistes catalans d'avoir basculé vers la «radicalité».