Une semaine après le séisme qui a fait plus de 300 morts au Mexique, un infime espoir de retrouver des survivants poussait encore les secouristes à poursuivre leurs opérations dans la capitale, où la tension montait parmi les proches.
Les sauveteurs mexicains et étrangers s'activaient sur une poignée de sites de la capitale mexicaine. Le gros des effectifs se concentrait sur un immeuble de bureaux de sept étages du quartier de Roma. Une quarantaine de familles étaient toujours sans nouvelles des leurs, selon la Protection civile.
325 morts
Le bilan officiel du séisme de magnitude 7,1 qui a frappé le 19 septembre était lundi soir de 325 morts, dont plus de la moitié dans la capitale, où vivent vingt millions de personnes.
Franchi vendredi, le délai critique des premières 72 heures, au-delà duquel les chances de survie sont très faibles, paraît désormais bien loin. Même si les Mexicains se souviennent des sauvetages «miracles» accomplis après le grand séisme du 19 septembre 1985, qui avait fait plus de 10.000 morts, et jusqu'à 30.000 selon certaines estimations.
Un détachement français d'intervention spéciale est arrivé lundi après-midi à Mexico. Cette équipe de la Birta (Brigade internationale de recherches techniques et d'assistance) doit se rendre dans l'Etat de Morelos, proche de l'épicentre au sud de Mexico, où les secours ont été plus rares que dans la capitale après le séisme qui y a fait plus de soixante-dix morts.
Première polémique
Pendant ce temps, une polémique concernant l'école Enrique Rebsamen, où ont péri dix-neuf enfants et sept adultes, enfle à Mexico : selon les médias locaux, l'établissement privé aurait produit de faux documents aux autorités pour pouvoir fonctionner. «Si cela devait se confirmer, ce serait très grave», a déclaré lundi à la chaîne Televisa le ministre de l'Education Aurelio Nuño, ajoutant que ses services allaient enquêter.