C’est l’un des parasites les plus mortels au monde. Responsable de 20 à 30.000 décès par an dans le monde selon l’OMS, le leishmania menace les Etats-Unis. Depuis plusieurs mois, les scientifiques ont observé plusieurs cas de leishmaniose dans le sud du pays.
Transmise par une mouche qui se nourrit de sang, cette maladie touche notamment les citoyens américains s’étant dernièrement rendus en Amérique centrale et du sud. Et l’inquiétude grandit : avec le réchauffement climatique, l’habitat de l’insecte s’élargit de plus en plus. Jusqu’à atteindre récemment le sud des Etats-Unis.
«Si vous ne la traitez pas, la leishmaniose viscérale tue dans la majorité des cas sa victime», alerte Alexandre Marques, professeur dans une université brésilienne. La leishmaniose provoque des lésions cutanées importantes capables de dévaster un corps entier.
La communauté scientifique s’active donc pour trouver enfin un antidote efficace capable d’empêcher le développement de la maladie. Un nouveau vaccin expérimental mis au point à partir d’une particule biologique a récemment permis d’immuniser plusieurs souris de laboratoire, qui avaient été au préalable modifiées génétiquement pour imiter le système immunitaire humain. De quoi donner un peu d’espoir…