Il court toujours. La Suisse a émis mardi un mandat d'arrêt international pour tenter de retrouver l'homme qui a attaqué plusieurs personnes à la tronçonneuse dans la vieille ville de Schaffhouse.
Franz Wrousis, un marginal de 51 ans sans domicile fixe, a fait cinq blessés – dont un grièvement – parmi les employés d'une compagnie d'assurance maladie, avant de prendre la fuite à bord de sa voiture. L'attaque, sans mobile apparent pour l'heure, n'a aucun lien avec le terrorisme, selon les enquêteurs.
Bouclage du quartier
L'alerte a été déclenchée à 10h39 (08h39 GMT) et la police a immédiatement bouclé une partie de la vieille ville, en ordonnant aux habitants de rester chez eux et aux magasins de fermer leurs portes.
«Sonderlage» wegen Angreifer in Schaffhausen: Polizei riegelt Altstadt ab! https://t.co/6h8cYboMCX pic.twitter.com/2Izw1SRw6T
— Blick (@Blickch) 24 juillet 2017
Plus de 24 heures après l'attaque, le fugitif restait introuvable malgré d'importants moyens mis en place par la police, avec des chiens renifleurs et des patrouilles qui se sont poursuivies toute la nuit. Son véhicule a été retrouvé, mais pas la tronçonneuse. Les enquêteurs pensent que l'homme pourrait détenir des armes.
La police a diffusé mardi deux nouvelles photos de Franz Wrousis prises juste avant l'attaque. Il est vêtu d'un anorak vert et d'un pantalon noir. Il porte à la main droite un sac noir qui dissimulait probablement la tronçonneuse, ainsi qu'un sac à dos et une sacoche blanche sur l'épaule gauche.
#Schaffhausen Voici le portrait de l'homme recherché par la police https://t.co/bXHGlnsP3H pic.twitter.com/QGGhrnmROJ
— Le Matin (@Lematinch) 24 juillet 2017
«L'acte est lié à l'assurance»
«C'est un homme dangereux et agressif», a déclaré le vice-commandant de la sécurité de la ville, Ravi Landoldt, en rappelant qu'il avait déjà été condamné deux fois, en 2014 et en 2016, pour infraction à la législation sur les armes.
Interrogée par la presse, une porte-parole des forces de l'ordre a reconnu que le motif de l'agression n'était pas encore connu, mais a souligné que Franz Wrousis s'était dirigé de manière décidée dans les locaux de l'assurance maladie. «L'acte est lié à l'assurance», a confirmé Peter Sticher, procureur chargé de l'affaire, lors d'une conférence de presse.