L'émir du Qatar s'est dit prêt vendredi au dialogue, sous conditions, pour un règlement de la crise du Golfe opposant son pays à l'Arabie saoudite et ses alliés.
"Nous sommes ouverts au dialogue pour régler les problèmes en suspens", a déclaré cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani dans un discours télévisé, le premier depuis le début de la crise le 5 juin.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte avaient alors rompu leurs relations avec le Qatar, qu'ils accusent de soutenir "le terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran, grand rival régional du royaume saoudien.
Le chef de l'Etat du Qatar a cependant posé deux conditions pour un règlement de cette crise, soulignant qu'il devait se faire "dans le respect de la souveraineté et de la volonté de chaque Etat".
"Ce règlement ne doit pas prendre la forme de diktats mais d'engagements communs et contraignants pour toutes les parties", a-t-il ajouté.